Adam Dymburt

Très attiré par le mouvement et la performance sur scène, Adam Dymburt a fait de la lutte, de l’acrobatie et du théâtre avant de toucher au monde de la danse. De 1985 à 1987, il enseigne l’acrobatie à l’École nationale de cirque à Montréal où il fait la rencontre de la danseuse et chorégraphe Francine Châteauvert. Il travaille en étroite collaboration avec elle dans la production de ses premières œuvres chorégraphiques au sein de la compagnie de danse Sursaut.

En appui à la vision artistique de la chorégraphe, il s’implique avec conviction dans le développement de la compagnie et assume plusieurs rôles au fil des ans. Celui d’interprète tout d’abord, notamment pour les rôles du Parrain Drosselmeyer dans Casse-Noisette et le Roi des Rats et celui d’Auguste dans le spectacle À la nuit tombante, qu’il a interprété jusqu’en 2018.

À travers son travail de scène, il est également directeur général, agent de développement, directeur de tournée, directeur technique, machiniste… C’est grâce à sa ténacité et à sa détermination que la compagnie a pu évoluer au plan national et international. Il reçoit en 2013 le prix du Mérite estrien accordé par le journal La Tribune pour souligner son implication et ses réalisations.

Adam Dymburt prend sa retraite en décembre 2019, après 32 ans de loyaux et passionnés services. Son importante contribution laissera une trace indélébile dans l’histoire de la compagnie.

Répertoire

Les meilleurs moments/The best of Sursaut

(2010) Événement pour célébrer les 25 ans de création en danse pour la jeunesse et la famille de la compagnie de danse Sursaut.

Boo!

(2009) Vivacité, sensibilité et ingéniosité dans des univers où la poésie du corps domine.

À la nuit tombante

(2005) L’histoire d’Auguste, un cordonnier qui ne sait être ailleurs que dans son atelier. Il est inquiet, fatigué, désemparé. Un jour, il découvre la forêt d’eau…

Portrait de famille et de ses invités

(2001) Le portrait d’une famille en apparence ordinaire, mais où, derrière cette façade, se cachent les rêves, l’imagination, les désirs, les souvenirs…

Les Excentriques

(1998) Un spectacle de danse-théâtre qui transporte le spectateur dans un univers fougueux et fantastique.

Les promenades d’Olivier

(1996) Quatre petits numéros muets, dans une gestuelle dénudée, très physique, simple et chaleureuse.

Casse-Noisette et le Roi des rats

(1994) Une adaptation originale et contemporaine du classique du temps des fêtes.

Le bal sans fin

(1993) Un spectacle joyeux qui fait le rapprochement entre la fougue de la jeunesse et celle de la vieillesse.

Fou de vivre

(1992) Fou de vivre regroupe plusieurs chorégraphies de Francine Châteauvert dans une synthèse de son cheminement professionnel des années 1988 à 1993.

Risques d’orage

(1990) La rencontre quotidienne de cinq personnages. Quelques-uns prennent trop de place, d’autres ne prennent pas la leur.

Le minuscule quotidien

(1990) Des scènes du quotidien sont transposées dans l’imaginaire. Tous ces petits moments nécessaires sont présentés avec poésie et humour.

Collisions

(1989) Collisions, c’est trois œuvres chorégraphiques, trois situations différentes, trois tableaux.

Danselieu

(1989) Un projet de pièces chorégraphiques qui s’inspirent du caractère architectural, environnemental et social d’un endroit précis.

J’ai la bougeotte et toi?

(1988) Un spectacle qui intègre l’acrobatie et le jeu théâtral à plusieurs styles de danse.

Les États d’Anne

(1988) Les États d’Anne met en scène une femme qui, comme bien d’autres individus, vit différents états d’âme, confrontée à ses semblables, dans un lieu public.